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DROITS DES FEMMES

JOURNÉE DE LA FEMME 8 MARS 2020

Journée des droits des femmes : les chiffres accablants des rapports sexuels en FranceJournée internationale de la femme

Le gouvernement toujours aussi inefficace : Que fait donc Madame Schiappa ? Du "cirque ou du cinéma" ? Ou les deux à la fois ? En clair, Madame Schiappa brasse du vent, sans AUCUN RÉSULTAT

Alors que la Journée internationale des droits des femmes a lieu ce dimanche, une récente enquête menée par le collectif #Noustoutes, rapporte que 9 femmes sur 10 ont déjà été victimes de pression pour un rapport sexuel en France et que plus de 8 sur 10 ont déjà subi des violences lors d'un rapport.

Qu'attendent donc les pouvoirs publics pour sévir das l'urgence, alors que de nombreux faits similaires s'accumulent depuis des années, sans que personne n'ose révéler quoi que ce soit.

Si les gouvernements antérieurs ont été laxistes en la matière, que fait Emmanuel Macron dans ce domaine ? Rien, toujours rien, car nous savons tous que le chef de l'État n'a pas l'intention de prendre de vraies sanctions en la matière. Toujours du semblant, encore du semblant, c'est le propre du président Macron qui aura fait preuve pendant tout un quinquennat d'une incompétence jamais égalée sous la Vème République.

Alors que faire aujourd'hui pour le respect des femmes dans la vie publique et dans la vie privée ? 

1. La prévention. 

Elle doit intervenir dès le plus jeune âge. Des brochures doivent être distribuées gratuitement dans tous les lieux publics (bureaux de poste, centre des impôts, écoles, lycées, banques, gares, musées, etc ...) Cette prévention doit être enseignée dans tous les milieus scolaires, dès le plus jeune âge des enfants et tout spécialement dès les classes de la maternelle.

2. les sanctions.

Elles doivent être à la  hauteur de l'infraction : exemplaires avec des peines planchers. Ces peines doivent toucher tous les délinquants sexuels et tout spécialement les personnes ayant autorité sur les mineurs. Quant aux agressions commises sur des personnes majeures, et selon leur importance, elles seront passibles de prison ferme pouvant aller jusqu'à 10 ans de détention, sans aucune remise de peine.

Journée internationale des Droits de la Femme

 La Journée internationale des droits des femmes 2020, qui se déroule ce dimanche 8 mars et est notamment portée par l'ONU, s'impose comme un symbole. De nombreuses manifestations sont organisées à travers la France afin de marquer ce jour. Des dizaines de milliers de manifestantes sont d'ailleurs attendues à Paris comme l'indique 20 Minutes. La manifestation initiée par Nous Toutes partira de Place d'Italie à 14 heures, et sera également présente partout en France. Madame Figaro rapporte de son côté qu'une quarantaine de militantes Femen ont symboliquement nettoyé la place de la Concorde pour combattre la "pandémie patriarcale". Des actes qui s'inscrivent dans un contexte de libération de la parole, malgré un chemin gigantesque restant encore à parcourir. 

Cela fait plus de 40 ans que l'ONU a officialisé, en 1977, la " Journée Internationale des Femmes", date de mobilisation en faveur de l'égalité femmes-hommes dans le monde. Mais pour de nombreux observateurs, la partie n'est pas encore gagnée. Ces derniers jours, le collectif #NousToutes a publié les résultats d'une vaste enquête sur le consentement dans les rapports sexuels menée en France auprès de 100 000 femmes. Et le constat est accablant :  9 femmes sur 10 déclarent avoir déjà subi des pression pour avoir un rapport sexuel, pour 88% c'est même arrivé plusieurs fois. Parmi ces pressions, près de la moitié (49,1%) des femmes interrogées rapportent qu'elles ont été qualifiées de "frigides", "coincée", "chiante", "pas normale" par leur partenaire... De quoi s'interroger sur les frontières du consentement quand ces remarques ont abouti à céder. 70% des femmes interrogées affirment avoir accepté un rapport sexuel sans envie, mais  "sans pression", un quart d'entre elles culpabilisant même de cette situation.

Quant à la question des inégalités salariales, une loi a été créée dans la première moitié du quinquennat Macron pour appliquer un index de l'égalité salariale Femmes-Hommes à toutes les entreprises d'au moins 50 salariés. Instauré il y a un an pour les grands groupes, puis élargi aux PME à la rentrée, ce dernier est calculé chaque année en fonction de 4 ou 5 indicateurs en fonction de la taille de l'entreprise (rémunérations, augmentations, promotions, congés maternités ou encore parité du top management). Si l'écart de salaire femmes-hommes est trop important, l'entreprise sera soumises à des pénalités financières.

Il est encore trop tôt pour savoir si ce nouvel index fera drastiquement baisser les inégalités (des écarts de salaire injustifiés persistent à hauteur de 9% entre hommes et femmes en 2020). Mais la ministre du Travail Muriel Pénicaud a d'ores et déjà décidé d'utiliser la stratégie du "name and shame" (nommer pour faire honte) histoire de faire bouger les entreprises qui n'auraient pas suffisamment évolué sur les douze derniers mois. Parmi les mauvaises élèves de la liste publiée ce jeudi semaine par le gouvernement, Derichebourg, Safran Electronics & Defense Cockpit Solutions, Securitas France, Foncia carrières et compétences ou encore Go Sport… Dix-neuf sociétés sont restées sous la note de 75 sur 100 cette année et le sont toujours. "Ces entreprises vont être contactées dans les prochains jours par la direction générale du travail (DGT) qui va leur rappeler la loi. Si dans deux ans elles conservent cette mauvaise note, elles s'exposent à une amende qui équivaut à 1% de la masse salariale chaque année", indique Muriel Pénicault. De quoi faire enfin changer les mentalités ?

Origines et histoire de la journée des droits de la femme

Si les Nations Unies ont officialisé cette célébration (et sa date) en 1977 et qu'elle a été instaurée en France en 1982 par le Président François Mitterrand, l'origine de la Journée de la femme, devenue "Journée des droits des femmes", est à chercher plus loin dans le temps : à l'époque de la lutte des ouvrières pour de meilleures conditions de travail, et de celle des suffragettes pour le droit de vote, soit dans la première partie du XXe siècle. En 1957, le journal l'Humanité saluait le centenaire du 8 mars 1857, ce jour où "les ouvrières de l'habillement de la ville de New-York s'en allèrent défiler dans les rues, comme des hommes, portant pancartes et banderoles" pour des meilleures conditions de travail et le respect de leur dignité. En 1908, le 21 juin cette fois, c'était au tour de 250 000 suffragettes de réclamer le droit de vote des femmes à Londres. Une fin de 19e - début de 20e siècle au goût d'émancipation qui allait favoriser l'émergence de la Journée internationale du droit des femmes, des décennies plus tard. La première Journée internationale de la femme a eu lieu le 19 mars 1911 (en Europe et aux Etats-Unis) et plaidait déjà pour plus de droits.

Après la signature de la charte des Nations Unies à San Francisco en 1945 pour proclamer l'égalité des sexes comme droit fondamental, les manifestations se multiplient une fois par an dans le monde entier pour l'égalité hommes-femmes. Ces journées sont aussi l'occasion de bilans, notamment en chiffres, sur la situation du moment. Des associations de militantes en profitent également pour célébrer les récents acquis comme pour faire entendre les revendications qui restent à l'ordre du jour.

La date du 8 mars

Le choix du 8 mars comme date dédiée aux droits des femmes nous vient quant à lui de la Russie communiste. En 1921, Lénine initiait déjà le 8 mars comme celle de la "Journée internationale des femmes", en mémoire de la première manifestation à avoir lancé la Révolution russe, en 1917. Cette année-là, les ouvrières russes avaient décidé de se mettre en grève le dernier dimanche du mois de février afin de revendiquer "du pain et la paix". C'était le 23 février, mais dans le calendrier julien... La date deviendra le 8 mars dans notre calendrier grégorien. Il faudra attendre 1977, en pleine séquence de détente entre les blocs de l'Est et de l'Ouest pendant la Guerre froide, pour que les Nations Unies adoptent ce jour du calendrier après avoir hésité entre plusieurs dates, comme celle du 19 mars, souvenir des premiers défilés aux Etats-Unis en 1911.

Pourquoi dit-on "Journée Internationale des Droits de la Femme  2020" ?

Le 8 mars 2020 marque donc la 43e édition de ce rendez-vous dédié aux femmes depuis qu'il a été officialisé par l'ONU, en 1977. Mais attention de ne pas se tromper sur la formulation de l'événement : on parle bien aujourd'hui de "Journée internationale des droits des femmes" et non de "Journée de la femme". Une façon de se débarrasser une bonne fois pour toute des dérives observées par le passé et qui ont voulu faire de cette date une nouvelle opération commerciale, à grands coups de promotions pour les femmes, de bouquets de fleur ou de parfums offerts. Le mot "droits" est principalement utilisé en France, l’appellation onusienne étant "Journée internationale des femmes" (ou "International Women's Day"). Ainsi, cette journée n'est pas qu'une date de manifestations culturelles en tout genre, mais marque aussi des actions d'associations féministes et des manifestations syndicales, notamment en cette période de réforme des retraites susceptible pour certains d'aggraver les inégalités hommes/femmes.

Que est le thème de la Journée des Droits de la Femme 2020 

Une thématique différente est désignée par l'ONU à chacune des éditions de la "Journée des femmes" ("Womens Day" en anglais). En 2020, la Journée internationale des droits des femmes a pour thème "Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes". Un thème étroitement relié à la nouvelle campagne plurigénérationnelle d'ONU Femmes, "Génération égalité", pour le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing. Un plan d'action progressiste adopté en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes organisée à Pékin, en Chine, à la manière d'une feuille de route en faveur de l'autonomisation des femmes et des filles à travers la planète. En 2020, la communauté internationale évaluera les progrès réalisés en terme de droits des femmes depuis l'adoption de ce fameux programme.

La journée des Droits de la Femme en France

Chaque année, la "Journée de la femme" est l'occasion de colloques, soirées, visites, conférences, expositions, lectures, ateliers et forums, ou encore manifestations ou festivals. Le site 8mars.info regroupe un panel de sites web institutionnels qui vous informeront sur les événements à l'international ou en France, ceux des collectifs et des fondations comme ceux des organismes culturels. A vos souris !

Des évènements programmés à Paris

Voici les principaux événements prévus dans la capitale lors de l'édition 2020 de la "Journée de la femme" :

  • Visite du Panthéon - Hommage aux femmes déportées (voir ici)

  • Conférence "1 heure, 1 femme d'influence" au mk2 Odéon (voir ici)

  • Visite thématique "Les femmes célèbres du Père Lachaise (voir ici)

  • La Basilique Saint-Denis à travers ses princesses et ses reines (voir ici)

  • Expo au Musée de l'Air et de l'Espace, spécial pionnières de l'aéronautique (voir ici)

  • Evénement "Femmes en révolution" à la Conciergerie (voir ici)

  • Balade guidée "Les femmes qui ont fait Montmartre (voir ici)

  • Week-end "Folles de pâtisserie" chez Fou de Pâtisserie (voir ici)

  • Tournée en moto pour les 10 ans de l'association "Toutes en Moto" (voir ici)

 

JOURNÉE DE LA FEMME 8 MARS 2019

Prochainement, La France Libérée animera une rubrique dédiée aux Droits de la Femme. Cette chronique sera dirigée par Julie Lavant, journaliste spécialiste du droit social et du droit privé.

Vous pourrez consulter Julie directement en ligne en lui posant vos questions qu'elles soient d'intérêt général ou à caractère personnel.

A bientôt sur Fémina ... Les Droits de la Femme

8 MARS 2019 

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE LA FEMME

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