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LE ROI, POURQUOI PAS ?

C’est quoi la République ? A l’origine, elle était l’espoir des peuples qui voyaient en elle une idéologie politique digne de notre devise nationale : « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Malgré ses défauts et ses erreurs, la IIIème République répondit en partie aux attentes des citoyens, et faut-il le dire, elle eut le mérite de leur apporter une certaine stabilité jusqu’en 1914. Après, il en fut autrement puisque après le premier conflit mondial, la seconde guerre eut raison en 1940 du régime républicain suite à la capitulation française devant l’ennemi allemand.

En 1946, après la douloureuse période dite « État de Vichy » (10 juillet 1940 - 20 août 1944) et le Gouvernement provisoire de la République ( 3 juin 1944 – 27 octobre 1946), la IVème République vécut à peine 12 années, malmenée par les multiples crises politiques successives qui secouèrent la France au cours de cette décennie. Aussi, ,ne survit-elle pas à ces soubresauts amplifiés par les grosses difficultés provoquées par la guerre d’Algérie.

Le roi pourquoi pas 100

La Vème République fondée par le Général de Gaulle en 1958 s’est établie sur une nouvelle constitution et sur un aspect bien différent des régimes républicains français précédents. Avec notamment un pouvoir exécutif renforcé et l’élection présidentielle au suffrage universel, elle a connu depuis sa fondation jusqu’à ce jour huit présidents, donc huit régimes présidentiels dont les politiques ont été très contrastées et très discutables pour certaines. Aussi, à l’heure présente, est-on obligé de constater qu’au delà des valeurs de la République, c’est toute la démocratie qui est sclérosée et pire, atteinte d’une gangrène dont les effets semblent désormais irréversibles.

Bien que le président Macron ne soit pas responsable évidemment des lourdes erreurs de ses prédécesseurs, il lui est imputable la très mauvaise gestion de la Nation, que ce soit sur la plan politique, sur le plan économique comme sur le plan sanitaire.

La France est donc vouée à la faillite et au désastre et là dessus, personne ne peut invoquer le contraire, à moins d’être aveugle et malentendant.

Aussi, à quoi sert la République en 2021 ? Qu’apporte-t-elle pour des foules de citoyens qui n’y voient en elle que déroute et misère ? Les entreprises ferment oui continuent de se délocaliser, le chômage augmente d’une manière effrayante, les sans-abris se multiplient et même de très nombreux travailleurs précaires sont contraints d’aller se nourrir aux « Restos du Cœur » ou à la soupe populaire. Et ce n’est qu’un simple début … Que sera demain et après-demain ?

Alors, quand le Premier ministre, Monsieur Castex incite les Français à partir en vacances, n’a-t-il pas conscience que les citoyens souffrent pour la plupart, des grandes privations dues au contexte économique et à la crise sanitaire du Covid-19 ? Voilà une indifférence ou un mépris digne de la politique néfaste d’Emmanuel Macron.

Les Français sont fatigués de la gestion calamiteuse des dirigeants de l’État macroniste, incapables d’assurer la gestion du Pays et de surcroît irresponsables dans l’ensemble de leurs décisions.

Pour redresser la Nation, il faudra donc changer de monture Mais qui pourra remplacer Macron en 2022 ? A l’horizon, je ne vois personne pour l’instant qui serait susceptible de réformer le Pays en profondeur. D’autant plus que le système républicain ne sert plus à rien. La preuve ? Il suffit de regarder la situation actuelle : La Chambre des Députés est soumise à Macron et donc, elle ne décide plus rien. Les ministres ne sont plus consultés. Tout se décide en « tout petit comité » siégeant à l’Élysée sous la houlette du président Macron, lequel prend lui-même toutes les décisions au grand dam des principes démocratiques.

Dans un tel contexte, la République est moribonde. Inutile d’essayer de la sauver, ce serait peine perdue. Et puis, la République connaît maintenant une très mauvaise réputation : élus corrompus, magouilles à tous niveaux, malversations en cascade, intrigues abjectes, etc … etc … tous les ingrédients qui font une cuisine à la sauce républicaine bananière ...

Pour ma part, élevé dans une famille de purs républicains, j’ai cru longtemps aux valeurs nationales, celles de nos aînés, qu’ils s’appellent Léon Gambetta ou Jean Jaurès, par exemple.

J’ai porté en moi l’esprit républicain à toutes les époques de ma existence et en particulier quand j’étais un élu de province Depuis je n’ai jamais failli )à mes devoirs de citoyen engagé, mais aujourd’hui, la République ne fait plus partie de mes envies ni de ma famille.

Comme je l’ai déjà dit plus haut, la République ne sert plus à rien … à rien.

Alors je préfère revenir à un véritable État démocratique, comme dans un certain nombre de pays d’Europe ou du Monde dont les régimes sont représentés par une monarchie constitutionnelle. Et il est devenu totalement inutile de vivre dans une République où le chef de l’État et les gouvernements dirigeants ont perdu tout le sens de la citoyenneté, du partage, des libertés, et de l’égalité entre les humains. De toute manière, il faudra bien "dégager" Macron en 2022. Sa présidence est devenue insupportable. Mais la situation la mieux appropriée serait qu'il ne représente plus aux prochaines élections présidentielles. Mais le remplacer par qui ? C'est la vraie question ...

Aussi, dis-je pour terminer cet article : Le Roi, pourquoi pas ?

Pierre Reynaud

A lire ci-dessous, un article qui nne manque pas d'intérêt. Il est signé par Floris de Bonneville, journaliste et ancien directeur des rédactions de l’agence Gamma.

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Un beau message de Louis de Bourbon : il faut reconstruire la France

Le jeune Louis de Bourbon, duc d’Anjou, celui que de plus en plus nombre de Français aimeraient voir revenir sur un trône abandonné depuis 190 ans, s’est exprimé, le 29 janvier, sur l’état de la France.

Il n’a pas hésité à constater que les hommes politiques français ont contribué, année après année, à son amoindrissement. Nous ne pouvons qu’approuver ce constat, bien sûr. « La France paie cher, également, une crise de l’intelligence collective qui lui a fait oublier sa nature et son identité. » Crise qu’il détaille : déni du spirituel, promotion de l’individualisme, perte des valeurs, absence d’une saine compréhension de la nature et de l’environnement, course au profit immédiat alors qu’il faudrait s’attacher, en premier lieu, à la recherche du bien commun.

LOUIS DE BOURBON

Il est rare que le prince Louis critique le gouvernement actuel. Il le fait, sans ambages, en l’accusant d’avoir encouragé un déséquilibre démographique et la montée des extrémismes « alimentés par le reniement de notre souveraineté bafouée par ceux-là mêmes qui devraient la garantir ».

Alors, il demande aux Français de ne pas baisser les bras et de reconstruire, comme ce fut le cas chaque fois que la France a pu sortir, renforcée, des épreuves. Il pense que cet insidieux virus va leur permettre de réagir comme ils ont prouvé combien leurs efforts ont pu permettre d’en supporter les conséquences. Il salue, au passage, les nombreux acteurs qui ont pu maintenir leurs activités, le dévouement exceptionnel des personnels de santé, de la  et des armées qui ont pu assurer notre sécurité. « L’ordre naturel et la subsidiarité ont montré leur puissance par rapport aux errements de ceux qui auraient dû prendre les mesures nécessaires.  Vous avez pallié les négligences coupables. » Pour faire une telle critique, il faut que le prince se soit senti proche de ce que le commun des mortels vit puis un an.

« Vous êtes nombreux a vous tourner vers moi et encore plus vers le principe que j’incarne pour chercher comment œuvrer à la nécessaire reconstruction à la laquelle la société aspire. » Alors, il insiste sur le fait qu’il ne présentera pas de programme mais qu’en puisant dans l’Histoire, il peut nous proposer quelques réflexions pour préparer l’avenir.

Sa première réflexion porte sur la nécessité que la France renoue avec son identité dont elle doit être fière. Pas question de se repentir de quoi que ce soit. « La France a été l’un des foyers majeurs de la civilisation occidentale. » En second lieu, il faut rendre, écrit-il, leur place au sacré et au spirituel. Héritier des rois très chrétiens, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose que ce souhait. « Dieu et César doivent, tous les deux, avoir leur place, distinctes mais complémentaires », sinon le corps social est déséquilibré.

Enfin, Louis XX veut rendre à l’homme sa dignité, de sa conception à sa mort. C’est le père de famille de quatre splendides enfants qui s’exprime là. « L’homme n’est ni une denrée que l’on peut acheter pour son plaisir, ni un robot […] L’homme est fragile comme le nouveau-né de la crèche, symbole éternel. Il doit être protégé et non instrumentalisé. »

Et de conclure avec cette note optimiste et bienveillante : « C’est pour nos enfants qu’il faut avoir la force que donne l’espérance afin que ce siècle soit plus beau et plus humain que l’ancien. »

Si le descendant de nos rois n’a pas de programme, il a un jugement royal. On serait tenté de crier : vive le roi !

Floris de Bonneville