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Pas de réouverture des cinémas ni des théâtres, le monde de la culture est découragé

La décision du gouvernement est tombée par la voix de Jean Castex, Premier ministre. Le déconfinement prévu le 15 décembre nr'aura pas lieu en raison des problèmes encore liés à la pandémie du Covid-19 qui ne recule pas comme on pouvait l'espérer. Bien évidemment, aujourd'hui, les décisions prises par le pouvoir ne donnent pas satisfaction à de très nombreux professionnels, qu'ils soient dans la restauration oui dans le domaine de la Culture.

Il est vrai que de multiples activités sont lourdement impactées actuellement par l'épidémie du coronavirus, mettant des commerçants, artisans, chefs d'entreprises ou indépendants dans des situations dramatiques. Mais nous sommes confrontés à une crise sanitaire importante que subissent les pays de l'Europe comme de nombreux États dans le Monde.

A mon sens, je pense que le gouvernement a bien réagi et Jean Castex en tant que Premier Ministre s'est comporté en "bon père de famille" en évitant au maximum les risques encourus par les grands rassemblements auxquels on pourrait s'attendre en cette période de fêtes de fin d'année. Alors, il est difficile de comprendre les critiques violentes qui s'adressent à nos dirigeants, tout simplement quand il s'agit de restreindre pour le bien de tous, le faste des fêtes de Noël et du Nouvel An.

Il suffit d'avoir un peu de logique et de bon sens pour comprendre que le raison consiste à faire certains sacrifices (exceptionnels) cette année pour éviter un troisième confinement au mois de janvier ou février prochains. Surtout que nous détenons très bientôt les vaccins qui vont protéger les populations d'ici peu. Et en fonction de cette prochaine situation qui nous soulagera de cette longue épidémie, les fêtes de Noël en 2021 seront automatiquement réussies. Il suffit de savoir être un peu patient et tout pourra rentrer dans l'ordre si chacun y met du sien. Ceux qui sont le plus à plaindre aujourd'hui, ce ne sont pas les citoyens qui ne pourront pas célébrer les fêtes de fin d'annéed, comme à l'accoutumée, mais ceux qui ont perdu leur travail ou leur entreprise et qui maintenant, n'ont aucun horizon devant eux, avec de surcroît, toutes les séquelles psychiques qui peuvent s'y greffer.

Le monde de la Culture dans le grand désarroi.

L'article de Louise Wessbecher (HuffPost)

COVID-19 - “Une décision particulièrement douloureuse” pour Jean Castex, et un “abattement, un découragement” pour le monde de la culture. Dans son allocution ce jeudi 10 décembre, le premier ministre a annoncé de nouvelles mesures visant à limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Et de doucher les espoirs des cinémas, théâtres et musées qui devront garder portes closes pour au moins trois semaines encore, après le 15 décembre.

“On retenait notre souffle depuis quelques jours parce qu’on savait que la partie n’était pas gagnée. Mais là c’est l’abattement, le découragement”, souffle Audrey Ellouk, secrétaire générale de la Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (Fesac), jointe par Le HuffPost. Car comme quelque 60 millions de Français, les acteurs du monde de la culture ont appris la non-réouverture de ces lieux en direct devant le discours de Jean Castex.

LE MONDE DE LA CULTURE

Pourtant depuis la mise en place du calendrier initial du déconfinement le 24 novembre, les répétitions de théâtre ou de danse avaient repris, les musées travaillaient au retour des visiteurs, les distributeurs avaient annoncé de nouvelles dates de sorties pour leurs films espérant terminer une année 2020 très compliquée sur une note un peu plus heureuse. “Je sais que le secteur culturel s’était préparé, les artistes ont répété, tout était prêt pour que le rideau se lève et les écrans s’allument”, évoque d’ailleurs le Premier ministre à juste titre.

“On avait tellement eu d’espoir. Tout le monde voulait recommencer et avait envie de travailler”, confirme la porte-parole de la fédération qui réunit les organisations syndicales de quelque 300.000 salariés d’entreprises du spectacle vivant et enregistré en France. Surtout que les fêtes de fin d’année et les congés qui les accompagnent sont une période importante pour le monde du spectacle où les uns vont au théâtre, les autres au cinéma ...

Alors malgré la perspective d’un couvre-feu à 21h, tout avait été repensé: programmer une dernière séance à 18h15 pour “Wonder Woman 1984”, le blockbuster de cette fin d’année long de 2h30, ou même “demander aux artistes de raccourcir leur spectacle de 15 minutes” pour pouvoir caser tout le monde dans le planning, comme le racontait la directrice du Point Virgule, Antoinette Colin, au Parisien.

“Là cette annonce va diffuser une sorte de découragement. Clairement, on coupe les ailes du monde de la culture”, concède Audrey Ellouk au HuffPost. 

Depuis le printemps et l’invective à “enfourcher le tigre” d’Emmanuel Macron au monde de la culture lors d’une prise de parole remarquée, les professionnels du secteur ont montré leur capacité à s’adapter, à se saisir du numérique et de toutes les nouvelles formes possibles. Mais ce couperet final est difficile à digérer.

“On a toujours agi en responsabilité et placé la stratégie sanitaire avant. Mais là c’est l’incompréhension. Cette stratégie interroge”, évoque notre interlocutrice qui mentionne les images de foules de ce week-end dans les grands magasins notamment. “En fait, nous sommes le seul secteur où la distanciation physique peut être respectée qui n’est pas ouvert !”

“Pour limiter une vague épidémique, les protocoles sanitaires ne suffisent pas, il faut limiter les flux, les mouvements de population”, justifie en retour le Premier ministre Jean Castex. 

Ce jeudi 10 décembre en début d’après-midi, la société de production Le Pacte de Jean-Labadie, dont les films “ADN” et “La Daronne” devaient ressortir en salles dès le 15 décembre, partageait une vidéo comparant les quais bondés du métro ou les files d’attente des centres commerciaux aux salles de cinéma quasi vides, dénonçant des choix jugés injustes par une partie du monde de la culture.